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Définition

Qu’est-ce qu’une smart city ?

Chaque ville est différente. Chaque ville doit donc satisfaire des besoins et relever des défis particuliers. Chaque ville développe par conséquent sa propre vision de ville intelligente. Dès lors, comment définir la smart city ?

Ville zéro carbone, ville connectée, ville efficiente, ville résiliente, ville laboratoire… les définitions de la smart city sont aussi nombreuses qu’il y a de smart cities. On trouve également des villes intelligentes sur tous les continents. Quelques points communs existent cependant entre ces différentes visions de la ville intelligente. La ville intelligente peut ainsi se comprendre à l’aide de 6 mots-clés. Ses réalisations ou ses objectifs peuvent aussi être regroupés en 6 domaines d’action. Enfin, les technologies de l’ère numérique sont souvent considérées comme le fil rouge des transformations à l’œuvre dans la smart city.

6 mots-clés pour comprendre la smart city

Les villes intelligentes veulent relever de nombreux défis urbains : l’environnement, la bonne gouvernance, la mobilité, la prospérité, l’accroissement de la population (ou son vieillissement)… Quelques mots-clés résument comment les projets de smart cities s’attaquent à ces défis :
 
  • Collaborer : dans la smart city, les administrations fonctionnent de manière décloisonnée. Elles s’échangent leurs données et partagent leurs projets pour rendre les services plus efficaces et centrés sur les usagers, tout en créant des économies d’échelle.
  • Économiser : la smart city se pense en mode durable, donc économise l’énergie, l’eau, les matières premières, l’alimentation, les ressources financières pour continuer à prospérer dans une ère de transition, tout en réduisant ses émissions polluantes.
  • Innover : la smart city doit encourager ses citoyens, ses entreprises, ses administrations à imaginer de nouveaux modes d’organisation, de partage, de communication, de production… pour développer le dynamisme urbain au travers de services inédits.
  • Intégrer : la ville intelligente ne peut laisser personne au bord du chemin et doit donc enrichir la qualité de vie de chacun, en réduisant ses fractures sociales, d’éducation, de genre, de santé, de sécurité, etc.
  • Participer : la ville intelligente n’est pas une vraie ville si elle n’associe pas ses habitants, ses entreprises… à ses projets. Personne ne peut être laissé de côté, dans la smart city ! La participation est la clé de la bonne gouvernance dans la ville intelligente.
  • Simplifier : les villes intelligentes, sauf de rares smart cities créées d’une feuille blanche, ont toutes un passé, qui a vu s’accumuler les réglementations ou les coutumes… tantôt désuètes, tantôt contreproductives, souvent en décalage avec la simplicité des services sur Internet.

Les 6 domaines d’action des smart cities

Pour se transformer en smart city, une ville dispose de multiples domaines où agir. Six directions fondamentales d’action lui permettent d’orienter ses objectifs dans cette voie, selon la définition des smart cities de Boyd Cohen, un chercheur en développement urbain :
 
  • La smart économie : c’est la ville qui veut se positionner comme une capitale de la nouvelle économie et de l’innovation ainsi que pôle d’attraction.
  • La smart gouvernance : c’est la ville dont les services publics sont entrés dans l’ère numérique via des services en ligne efficaces, le wifi ou encore l’exploitation des données numériques produites dans la ville.
  • Le smart environnement : c’est la ville qui concilie ses fonctions d’habitat, de mobilité, de pôle économique… tout en réduisant son empreinte sur la planète (consommation réduite d’énergie et de ressources naturelles et réduction des émissions polluantes).
  • La smart mobilité : c’est la ville qui s’organise pour offrir une alternative à la congestion et à la pollution automobiles en favorisant l’efficacité des moyens de déplacement collectifs et durables.
  • La smart population : c’est la ville qui privilégie le développement de ses citoyens en résorbant les inégalités et les poussant à se former.
  • Les smarts conditions de vie : c’est la ville qui se hisse au meilleur niveau en termes de santé ou de sécurité par exemple.

Le rôle de la technologie dans les smart cities

Les villes intelligentes ont en commun d’agir sur leurs services et leurs activités pour les rendre plus efficaces. Les moyens utilisés sont alors très diversifiés, mais possèdent souvent en commun d’utiliser les ressources des technologies numériques (ou TIC, technologies de l’information et de la communication). Le niveau d’intégration des TIC dans les fonctions urbaines est parfois même considéré comme le critère qui distingue les villes intelligentes des autres villes.

La smart city peut ainsi se comparer à une lasagne où trois « couches » de technologies se recouvrent :
 
  • Les données numériques, en particulier, sont la matière première de la smart city, en croissance continuelle. C’est le « Big Data » qui transforme les données en de nouveaux services. Tandis que l’Open Data consiste à nourrir ces services à l’aide de données des autorités publiques.
  • L’infrastructure réunit toutes les équipements nécessaires à rendre ces données disponibles, grâce à des capteurs (sondes de pollution ou caméras vidéo par exemple), des réseaux de télécommunication (fibre optique, wifi) et des data centers (où les données sont stockées).
  • Les logiciels, constituent la couche ultime d’intelligence, celle qui crée de l’information à partir des données, comme une application mobile croisant les horaires des transports en commun, la localisation d’un bus dans le trafic et celle d’un smartphone pour informer son utilisateur de l’arrivée prochaine de son bus.


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