Rendez son souffle à Bruxelles et faites aussi en sorte que Bruxelles puisse se manger ! Il ne faut pas grand-chose à la nature pour se régénérer ; ce sont le béton et les activités humaines anti-écologiques qui détruisent notre planète à l’échelle locale et mondiale.
Faites de chaque rue une rue fruitière. On pourrait planter des figuiers, des pommiers, des poiriers, des néfliers et bien d’autres arbres encore qui se portent bien sous nos cieux. Il faudrait choisir les espèces en fonction du degré de croissance qui convient à la rue, et que ce soient les habitants qui les entretiennent. On pourrait également faire grimper des plantes telles que vignes et kiwis sur nos façades, ... Il faudrait transformer les grandes artères avec des promenades vertes où les communes seraient reliées entre elles par des buissons, des arbres, des plantes de toutes sortes, afin que ce soit la végétation qui nous unisse plutôt que ces boulevards en béton qui nous rendent malades. Une ville saine, c’est d’abord une ville piétonne où les gens se déplacent en transports en commun et à vélo et où, à chaque inspiration, nos poumons nous purifient de notre passé toxique.