Une ambition « smart city » pour BruxellesL’ambition « smart city » de la Région doit d’abord signifier que citoyens et pouvoirs publics puissent bénéficier pleinement des possibilités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication et y investir au profit d’améliorations sociales, environnementales et économiques : pour démocratiser l’accès à la richesse du numérique au sens large ; pour améliorer la qualité, la performance et l’interactivité des services publics ; pour réduire les coûts et la consommation des ressources ; pour améliorer et simplifier les contacts entre les citoyens et l’administration.Après le Plan Next Tech qui sera évalué fin 2019, la Région doit se doter d’une politique numérique transversale, transcendant les délimitations de compétences, encourageant les synergies au-delà des frontières de la Région (notamment en lien avec le Pôle de compétences wallon) et tirant profit des possibilités de financement et de collaboration au niveau européen.Il s’agit non seulement de soutenir la transition numérique des entreprises mais aussi et surtout de créer un éco-système « smartcity.brussels », porteur d’opportunités économiques pour nos entrepreneurs, start-ups et PME, et synonyme de collaboration innovante entre organismes publics et secteur privé.Concrètement, au-delà du lancement du pôle formation-emploi ICT, le volet économique de « smartcity.brussels » se réalisera notamment en renforçant les financements publics de recherche et de création d’entreprises numériques, en accélérant la digitalisation des entreprises et en initiant un cluster axé sur les métiers du codage et de la programmation informatique, en particulier dans le domaine vidéoludique.En ce qui concerne l’intelligence artificielle, le Gouvernement entend notamment :
- soutenir l’intelligence artificielle au service de la transition écologique de l’économie (ex. meilleure gestion de la mobilité, efficience dans les transports, prévision des pics de pollution, etc.) ;
- soutenir une politique régionale bruxelloise articulée autour de la donnée
- continuer d’appuyer les secteurs stratégiques bruxellois dans leur transformation (e-santé, fintech, logistique, etc.) ;
- accompagner les entreprises dans leur transformation intelligente (développer expertise chez hub.brussels, appui via Incubateurs régionaux, etc.).
Par ailleurs, au travers de l’édition bruxelloise du Printemps Numérique, le Gouvernement poursuivra son action de sensibilisation et de visibilité des nouvelles technologies à l’attention du grand public tout en mettant en valeur les réalisations et travaux d’entreprises, d’universités, d’artistes investis dans ce domaine.Des projets de technologie blockchain seront développés en matière d’urbanisme, d’environnement, d’état civil ou d’accompagnement en matière d’emploi.La Région poursuivra son soutien à l’innovation en matière de « health tech », par le biais de hub.brussels et d’Innoviris ainsi que son soutien à la plateforme esanté.brussels pour son rôle d’animation et de développement de l’écosystème e-santé).Le Gouvernement renforcera, au travers d’un contrat de gestion, son soutien à screen.brussels en vue de garantir un effet structurant pour l’industrie créative et le secteur audiovisuel. Afin d’accentuer les synergies entre les quatre opérateurs de screen.brussels, un comité de pilotage stratégique sera mis en place rassemblant les directions des entités impliquées (screen.brussels fund, visit.brussels, hub.brussels et finance.brussels).Par ailleurs, le Gouvernement développera le wifi régional gratuit autour d’un véritable réseau des espaces publics numériques (EPN). A la fin de la législature, au moins un EPN pleinement pourvu en matériel et en personnel d’accompagnement, sera présent dans chaque commune.Le Gouvernement consolidera le réseau régional de fibres optiques et raccordera à la fibre optique régionale le réseau d’écoles primaires. Il prévoira une extension vers les équipements publics collectifs et collaborera avec Vivaqua et Sibelga en vue de faciliter le déploiement de la fibre optique régionale.En vue d’améliorer la qualité, la performance et l’interactivité des services publics, le Gouvernement développera une plate-forme publique pour accueillir l’ensemble des applications ayant trait à la smart city, tant d’initiatives publiques que citoyennes, et augmenter les possibilités d’interopérabilité́ et d’échange de données au bénéfice de la ville et de ses habitants.Le Gouvernement soutiendra une politique d’ « open data » des données publiques en vue de développer des solutions pour la société (e-santé, mobilité, administration, etc.), tout comme les systèmes intelligents, respectueux de la vie privée, qui offrent une véritable plus-value sociale, environnementale et économique dans les missions que doit remplir la Région, en matière de mobilité, de déchets, de gestion des chantiers, etc.Enfin, les nouveaux déploiements technologiques en matière de transmission des données (5G et autres) se feront dans le respect du principe de précaution et après évaluation sur le plan environnemental, de la santé publique, de l'efficacité économique, de la sécurité des données et de respect de la vie privée.
La ville intelligente est une ville tournée vers ses habitants, ses entreprises… Et leurs idées !
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