Pour se préparer à la
Semaine de la Mobilité en septembre, Bruxelles Mobilité invite les Bruxellois à réfléchir à leurs habitudes de déplacement et à tester des modes de transports plus propres durant l’été.
Pour les aider dans cette démarche, l’administration propose – en collaboration avec Bruxelles Environnement - un calculateur permettant de mesurer l’impact de sa mobilité sur la qualité de l’air.
Quels polluants ?
Les particules fines : ces poussières invisibles à l’œil nu pénètrent jusque dans les alvéoles pulmonaires, altérant les échanges respiratoires et entraînant de l’essoufflement et une surcharge de travail pour le cœur. Elles provoquent ainsi des risques respiratoires et cardio-vasculaires, affectent les femmes enceintes, les jeunes enfants et peuvent entraîner des maladies neurodégénératives (Alzheimer, démences et certains types de cancers).
Six stations mesurent les concentrations de particules fines à Bruxelles. Plusieurs d’entre elles affichent des valeurs qui dépassent les seuils recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé, à savoir :
- En 2018, le seuil annuel de 20 μg/m³ était dépassé dans 1/3 de ces stations, la concentration moyenne annuelle la plus élevée atteignant 27 μg/m³ à Haren.
- Le seuil journalier de 50 μg/m³ a été dépassé plus de 3 fois dans toutes les stations.
Les gaz comme le dioxyde d’azote. A Bruxelles, le trafic routier est responsable de 69% de ces émissions. Parmi les gaz indésirables que nous respirons régulièrement on trouve aussi l’ozone, le benzène, le black carbon (suie émise lors d’une réaction de combustion), le monoxyde de carbone, le dioxyde de soufre…
Un calculateur pour mesurer l’impact de ses déplacements
Pour permettre aux Bruxellois de découvrir leur impact sur la qualité de l’air à Bruxelles en fonction de leur(s) mode(s) de déplacement et leurs habitudes chaque jour de la semaine, Bruxelles Mobilité lance – en collaboration avec Bruxelles Environnement - un calculateur en ligne sur :
www.mobilmix.brussels/fr/qualite-de-lair.
Un moyen simple de découvrir si l’on fait partie de la solution… ou du problème. En fonction des résultats obtenus, les citoyens se voient proposer plusieurs conseils!
Pour plus d'informations ou des conseils pour réduire votre empreinte écologique, cliquez
ici.