Lundi 14 décembre, des représentants de différentes communes bruxelloises se sont réunis pour une seconde session dans le cadre d'une série de Smart Lunches organisés par le Smart City Office. La seconde session était entièrement consacrée aux nouvelles technologies pour l'amélioration de l'espace public. Cette session s'est déroulée suivant le même schéma que pour
le précédent Smart Lunch : un exposé introductif académique, une démonstration en live d'un outil innovant et pour finir un échange d'expériences de quelques communes dans la ligne du thème retenu.
Le premier intervenant fut Victorien Sonneville, XR lab manager d'OpenHub à Louvain-La-Neuve. Dans le cadre d'un exposé général, il proposa une présentation d'ensemble de la Réalité Virtuelle VR et de la Réalité Augmentée AR dans le but de démontrer en quoi ces technologies peuvent être bien plus que de simples gadgets pour devenir des outils utiles. La réalité virtuelle permet de transmettre des informations. En outre, elle crée un espace d'interaction avec les citoyens.
Ce fut ensuite au tour de Xavier Tackoen du bureau d'études
Espaces-Mobilités de prendre la parole. Il était accompagné de Susanne Müller-Hübsch, échevine à Anderlecht, en charge de la mobilité. Pour le
réaménagement de la rue Wayez à Anderlecht, Espace-Mobilité a conçu une expérience de Réalité Virtuelle permettant aux citoyens d'Anderlecht de découvrir le nouveau cadre du quartier à l'issue des travaux. L'initiative a rencontré un grand succès et Anderlecht envisage par conséquent de faire à nouveau usage de cette technologie à l'avenir. Espaces-Mobilités a également partagé des projets très innovants en terme d’appropriation citoyenne via la réalité augmentée. Ainsi, cet été, les citoyens bruxellois ont pu, grâce à un simulateur de conduite reproduisant l’avenue Louise, tester et analyser la rapidité de leurs réflexes en conduisant soit à 50 km/h soit 30 km/h.
La troisième et dernière partie de l'après-midi fut consacrée à l'échange d'expériences entre communes bruxelloises. Quelles technologies novatrices utilisent-elles dans leur espace public ? Daniel Soumillion fut le premier à prendre la parole. À Watermael-Boitsfort, l'on a mis au point une
application mobile permettant aux habitants de découvrir et mieux connaître leur commune d'une façon plus créative : lors d'une promenade commentée, l'auditeur est ramené 100 ans en arrière par des personnages de la Première Guerre mondiale qui lui expliquent comme était la vie à cette époque, en lien avec ce lieu spécifique de la promenade. Stéphane Obeid, échevin en charge de l'Ordre Public et de la Smart City à Ganshoren, est venu parler
des poubelles et caméras connectées que la commune a mises en place. Fonctionnant à l'énergie solaire et par le biais du réseau 4G, ce projet permet de gérer plus facilement l'utilisation des poubelles : elles communiquent lorsqu’elles sont pleines et l’application propose aux employés communaux l’itinéraire le plus efficace pour les vider. Les caméras filment les endroits habituels de dépôts clandestins d’immondices, permettent d’attraper les contrevenants et ainsi de réduire les incivilités.
Un après-midi encore une fois réussi. Une troisième session est prévue le 18 janvier. Au programme pour cet après-midi-là, les données ouvertes en tant qu'éléments constitutifs de la Smart City. L'on peut s'y inscrire en cliquant sur
ce lien.