À Bruxelles, plus besoin d’être propriétaire d’une voiture ! Que diriez-vous d’une application qui permet de commander un véhicule électrique pour se déplacer dans notre capitale ou s’y rendre, peu importe le nombre de personnes, la quantité de bagages, l’heure, le point de départ ou la destination ? Les voitures électriques de la ville de Bruxelles seraient conduites de manière totalement automatique. Une solution plus flexible que les transports publics et moins chère que d’acheter un véhicule. Plus besoin non plus de chercher des places de parking. Il faudrait juste un smartphone et une application, en plus de terminaux de paiement dans les stations pour que les passagers qui n’ont pas d’abonnement puissent payer leur trajet. Une idée suggérée par Wim (Affligem).
Les voitures autonomes existent bel et bien. Et comme les véhicules électriques conviennent le mieux pour de courtes distances, pourquoi ne pas imaginer un système de taxis électriques totalement autonomes dans les grandes villes ? Les métropoles sont toutes confrontées à un manque de places de parking. Il reste l’option des transports publics, que certains trouvent trop peu flexibles ou trop... publics ! Uber et les autres solutions similaires représentent une nouvelle génération de moyens de transport rapides, mais nous pourrions aller encore plus loin. Leur succès montre en effet que nous sommes prêts à évoluer dans ce domaine. Acheter un véhicule, le garer dans des parkings chers, tourner pour trouver des places de stationnement, aménager un garage dans notre maison pour y placer notre précieuse voiture le soir et éviter de se lever chaque matin en craignant les rayures, un vol ou un accrochage... Voilà à quoi se résume notre quotidien !
Pourquoi dès lors ne pas imaginer un système qui amènerait automatiquement un véhicule de la taille adaptée sur un lieu de rendez-vous et à une heure donnés ? Le client pourrait choisir, via l’application, de voyager seul ou avec d’autres passagers.
Il lui suffirait d’indiquer le nombre de personnes, la quantité de bagages et s’il accepte de partager le véhicule avec d’autres. En fonction des options choisies, le véhicule arriverait plus ou moins rapidement à l’adresse indiquée.
L’organisation qui proposerait ce système utiliserait les services Internet de Smart City, notamment la cartographie et les données de circulation, mais aussi les services de Google et autres.
L’application et le module de réservation d’un véhicule doivent encore être développés et plusieurs types de véhicules sont à prévoir : des grands, des plus compacts et peut-être aussi, à terme, différentes catégories de véhicules en fonction du standing.
Les habitants de Bruxelles paieraient pour ce service à travers leurs taxes communales, et ceux qui souhaitent bénéficier de véhicules plus luxueux pourraient simplement le demander et payer des taxes communales plus élevées. Mais selon moi, il faudra prévoir beaucoup plus de petits véhicules (pas de conducteur, pas de coffre, uniquement les passagers (en moyenne 1 à 2 personnes ?)).
Le succès d’Uber, de Cambio et des voitures partagées montre que, petit à petit, nous nous détachons de l’idée qu’il faut à tout prix posséder un véhicule.
Et une grande ville comme Bruxelles se prête parfaitement à ce type d’évolution !
Certaines parties de la ville pourraient même carrément être fermées à la circulation autre que les véhicules automatiques.
Le système de réservation devrait aussi suivre l’état de la batterie du véhicule afin de le conduire à un point de recharge automatique quand c'est nécessaire (un peu comme les tondeuses à gazon automatiques, qui retournent à leur base lorsqu’elles commencent à être plates).
Mais si des institutions publiques étaient obligées de l’utiliser en lieu et place de voitures privées payées par la communauté, nous aurions déjà un large panel d’utilisateurs de ces services.
