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La ville résiliente, l’autre visage de la smart city

30 Mai 2016

60 % des villes les plus importantes dans le monde sont exposées aux risques de tempêtes et de tsunamis selon le programme ONU Habitat. Mais comment s’organisent-elles pour y faire face ou affronter d’autres crises ? Ainsi que pour apprendre de leurs expériences et s’améliorer ? C’est tout l’enjeu de la résilience qui emprunte certaines de ses solutions à la smart city.

Qu’est-ce qu’une ville résiliente ?

L'organisation des Nations Unies définit la résilience comme « la capacité [d’une ville] à résister, absorber et corriger les effets d’un danger, en temps opportun et de manière efficace ». Avec l’accroissement de l’urbanisation (plus de la moitié de la population mondiale vit désormais en ville), la gestion des catastrophes naturelles, par exemple, va de plus en plus devoir tenir compte des conditions de terrain propres aux villes.

La résilience ne vise pas seulement les dangers naturels. Le réseau 100 Resilient Cities (EN), qui a atteint en mai 2016 son objectif de rassembler cent villes participantes, englobe dans son approche de la résilience aussi bien les crises ponctuelles qui peuvent affecter une ville (un tremblement de terre, une épidémie mais aussi une attaque terroriste) que les problèmes endémiques (chômage élevé, services publics déficients, défauts récurrents d’approvisionnement en eau, électricité…).

La smart city, résiliente par définition ?

Par bien des aspects, les villes intelligentes mettent en place des solutions et pratiques qui participent à les rendre résilientes. Le programme ONU Habitat a défini une série de 10 points essentiels qui renforcent la résilience urbaine. Citons, parmi celles-ci, la mise en place de « systèmes d’alerte précoce et de gestion des urgences ». À ce niveau, les smart cities peuvent s’appuyer sur les capteurs déployés dans la ville. Les capteurs peuvent servir à détecter la montée du niveau des eaux, prélude aux crues et inondations ou à mesure de manière permanente l’exposition aux pollutions facteurs de maladies chronique.

La vidéosurveillance a aussi son rôle à jouer. Le réseau de caméras de vidéosurveillance de de la ville de Nice, désignée ville résiliente modèle en 2012 par l’ONU, alimente par exemple en images en temps réel le centre de crise municipal sur les risques d’inondations ou de tempêtes, auxquels cette ville côtière est particulièrement exposée. À Mexico, le délai moyen d’intervention des équipes de secours sur le terrain a été divisé par trois suite à la mise en place d’une plateforme intégrant les images vidéo avec d’autres données issues de diverses agences publiques.

Les technologies et les citoyens au cœur de la ville résiliente

Autre mesure essentielle listée par ONU Habitat : « Maintenir à jour des données concernant les aléas et les vulnérabilités … comme base pour la planification du développement urbain et la prise de décisions dans ce domaine » et « s’assurer que ces informations et les projets en faveur de la résilience de votre ville soient facilement accessibles au grand public et que ce dernier prenne part aux débats ». Ces objectifs peuvent être rencontrés par les solutions qui permettent à la fois de collecter et de traiter des données massives (le big data) via les capteurs évoqués plus haut et de les traiter, et de les rendre accessibles à tout un chacun (open data).

?Car c’est là une autre dimension essentielle que partagent la ville résiliente et la ville intelligente : la « participation de groupes de citoyens et de la société civile », autre mesure prônée par ONU Habitat, doivent y être encouragées.
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