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La low emission zone au cœur de la smart city

29 Septembre 2017

En décidant de transformer l’ensemble de son territoire en zone à basses émissions, la Région de Bruxelles-Capitale donne un nouvel exemple concret des bénéfices de la smart city pour ses habitants. Les technologies, notamment de caméras intelligentes, y jouent un rôle essentiel mais aussi la coopération transversale entre administrations au travers de ces technologies.

Un coup d’accélérateur à la ville intelligente et durable

1er janvier 2018 : les véhicules les plus polluants sont bannis de la circulation en Région de Bruxelles-Capitale, en commençant par les plus âgés d’entre eux roulant au diesel. Cette interdiction de rouler, valable en permanence et sur tout le territoire de la région, s’étendra d’année en année à des véhicules plus récents, utilisant également l’essence comme carburant. Cette mesure donne un coup d’accélérateur à la réalisation de la dimension durable de la smart city en région bruxelloise. Faisant partie du Plan Air Climat Energie, elle participe à améliorer la qualité de l’air.
En véritable projet de smart city, la low emission zone se doit aussi de faciliter la vie des automobilistes. Nul besoin, en effet, d’accomplir la moindre formalité administrative, par exemple pour obtenir une vignette à placer sur son pare-brise. Seuls les véhicules étrangers auront à s’annoncer.

La low emission zone, comment ça fonctionne ?

La low emission zone est un exemple parmi d’autres de la smart administration via l’exploitation intelligente des données en possession de différents services publics. Techniquement, la low emission zone fait appel aux technologies de la smart city et, notamment, à la plateforme régionale de vidéoprotection créée par le CIRB. Des caméras intelligentes, capables de lire une plaque d’immatriculation, dites « caméras ANPR », reconnaîtront dans le trafic les véhicules appartenant aux catégories d’émissions polluantes (selon les normes Euro 1, 2, 3 etc.) bannies de la circulation, en vue d’envoyer une amende à leur conducteur. Les images des caméras seront croisées à cette fin avec la base de données de la DIV (l’administration qui gère les immatriculations des véhicules) via l’intégrateur régional de services Fidus.

Un projet transversal, au-delà des frontières entre administrations

Dans la smart city, les administrations fonctionnent en réseau et collaborent à des services abolissant les traditionnelles frontières de compétences qui les isolent les unes des autres. La low emission zone (comme le projet Fix My Street) est à mettre au nombre de ces services transversaux. En l’occurrence, ce ne sont pas moins de cinq administrations régionales qui collaborent au bénéfice de ce projet : Bruxelles Environnement, Bruxelles Fiscalité, Bruxelles Mobilité, le CIRB et Bruxelles Prévention et Sécurité.
Enfin, la low emission zone implique également un volet participatif. Lors de son élaboration, les citoyens et entreprises bruxellois ont pu répondre à une enquête en ligne afin de prendre connaissance de leur profil de mobilité et prendre des mesures cohérentes et adaptées dans le cadre de ce projet qui renforce la position de Bruxelles sur la carte mondiale des smart cities.
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